1 Immeuble, 1 Œuvre : Laurent Perbos et « Le Figuier de Barbarie » remportent le Prix du Public
L’artiste Laurent Perbos a remporté, au ministère de la culture, le Prix du Public 2025 du programme national 1 immeuble, 1 œuvre, pour sa sculpture intitulée « Le Figuier de Barbarie », également surnommée « Ping-Pong Cactus ».

© ADAGP
Commandée par Belin promotion, « Le Figuier de Barbarie » a été réalisée pour la résidence L’Aparté, située au 15 rue des Casernes, à Toulouse. Elle a été récompensée par le Prix du Public.
Une œuvre constituée de raquettes de tennis de table
Réalisée à partir de raquettes de tennis de table en aluminium et installée sur la façade du bâtiment, cette œuvre sculpturale détourne avec ingéniosité et humour l’objet sportif pour l’élever au rang d’icône plastique. Le cactus – ici le figuier de Barbarie – devient “ping-pong cactus”, une connexion joyeuse entre sport et nature.
En jouant avec la forme des raquettes et leur usage habituel, l’artiste invite à voir autrement des objets du quotidien.
Des œuvres d’art commandées par les acteurs de l’immobilier
Le projet s’inscrit dans la démarche du programme « 1 immeuble, 1 œuvre », initié par le ministère de la Culture, qui encourage l’intégration de l’art dans l’espace bâti, afin de rendre l’art contemporain accessible à tous les citoyens, au cœur même de leur quotidien.
A ce jour, près de 1000 œuvres ont été installées dans le cadre de ce programme.

Laurent Perbos : un artiste aux Jeux Olympiques de Paris
Laurent Perbos est né en 1971 à Bordeaux. Il vit et travaille entre Marseille et Paris. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, il est reconnu pour sa capacité à détourner les objets du quotidien, et notamment les équipements sportifs, dans une démarche où art et jeu se rencontrent.
Sa pratique, ancrée dans l’installation et la sculpture, interroge les notions de compétition, de performance et de symbolique collective. Ses œuvres ont été exposées dans des lieux prestigieux, en France et à l’international.
En 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, il installe « La Beauté et le Geste », une série de six Vénus de Milo revisitées à travers l’univers du sport, devant les colonnes du Palais Bourbon. Il est également cofondateur du collectif Yes We Camp, et participe activement à la création de projets artistiques dans l’espace public.