Immobilier à Marseille : Les prix repartent nettement à la hausse (+3,1 % en un an, baromètre LPI-iad août 2025)
À Marseille, les prix immobiliers progressent de +3,1 % en un an selon le baromètre LPI-iad. Les maisons mènent la hausse et les marges de négociation se resserrent autour de 5 %.

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À Marseille, les prix gagnent +3,1 % en un an, une reprise plus forte qu’à Paris (baromètre LPI-iad août 2025).
Alors que le marché immobilier national repart (+2,5 % en trois mois selon le baromètre LPI-iad d’août 2025), Marseille se distingue par une reprise encore plus vive. Dans la cité phocéenne, les prix progressent de +3,1 % en un an, soutenus par une demande solide, notamment dans les quartiers en plein essor.
En bref
- +3,1 % en un an : une hausse plus marquée qu’à Paris (+1,4 %).
- Les maisons (+3,5 %) progressent plus vite que les appartements (+2,8 %).
- Les quartiers centraux et littoraux tirent le marché.
- Les marges de négociation reculent : autour de 5 % en moyenne, contre plus de 6 % un an plus tôt au niveau national.
Une reprise plus dynamique qu’à Paris
Le marché marseillais confirme sa vitalité. Alors que Paris connaît une reprise timide, la cité phocéenne affiche une croissance plus affirmée. Sur un an, les prix gagnent +3,1 %, une performance supérieure à la moyenne nationale (+2,5 % en trois mois, +1,4 % sur un an). La demande reste soutenue, portée à la fois par les ménages locaux et par des acheteurs venus d’autres régions, séduits par la qualité de vie et des prix encore accessibles par rapport à d’autres grandes métropoles.
Les maisons en tête
La hausse concerne l’ensemble du marché, mais elle est particulièrement marquée pour les maisons (+3,5 %). Leur rareté dans certains arrondissements et leur forte attractivité pour les familles expliquent cette dynamique. Les appartements progressent également (+2,8 %), tirés par les quartiers rénovés et ceux proches des transports.
Les quartiers les plus dynamiques
La reprise marseillaise ne se fait pas au même rythme partout. Elle dessine une carte contrastée de la ville, où certains arrondissements profitent pleinement de la demande quand d’autres restent en retrait.
Le 8ᵉ arrondissement demeure la valeur sûre du marché. Entre Prado, Périer et Bonneveine, la proximité de la mer et la qualité de vie continuent d’attirer une clientèle aisée prête à payer le prix fort. Les biens familiaux avec terrasse ou jardin se négocient rapidement, parfois sans rabais.
Le 5ᵉ et le 6ᵉ gagnent en attractivité. Proches des universités et bien desservis, ils séduisent à la fois des jeunes actifs et des familles à la recherche de centralité. Les prix y progressent plus vite que la moyenne, portés par une offre encore relativement abordable par rapport au 7ᵉ ou au 8ᵉ.
Dans les 15ᵉ et 16ᵉ arrondissements, le mouvement est plus récent mais significatif. Ces secteurs longtemps délaissés profitent de programmes de rénovation urbaine et d’investissements publics. Couplés à des prix plus accessibles, ces efforts redonnent du souffle au marché local. Des acquéreurs au budget limité, mais aussi des investisseurs, s’y positionnent désormais davantage.
