Immobilier : Faut-il passer par un réseau de mandataires pour réussir dans l’immobilier ?
Liberté, outils, accompagnement : les réseaux de mandataires changent la donne pour les professionnels de l’immobilier. Philippe Buyens, président de Capifrance, explique pourquoi ce modèle attire toujours plus de conseillers.

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Réussir dans l’immobilier n’est pas qu’une affaire de modèle. C’est d’abord une question d’envie, de travail et de moyens. Trois piliers essentiels que j’observe depuis plus de trente ans dans la profession, et qui expliquent pourquoi de plus en plus de conseillers choisissent aujourd’hui de rejoindre un réseau de mandataires.
L’envie de réussir : le moteur de tout projet entrepreneurial
Qu’on soit agent immobilier salarié, patron d’agence ou conseiller indépendant, la première clé du succès reste la même : l’envie. L’envie de construire son projet, d’accompagner ses clients, d’évoluer. Cette motivation, ce goût d’entreprendre, ne dépendent pas du statut juridique.
Mais la motivation seule ne suffit pas. Elle doit s’accompagner d’un travail rigoureux et constant. Notre métier est exigeant : il demande de la méthode, de l’écoute, de la réactivité et une grande capacité d’adaptation.
Là où le modèle du réseau de mandataires prend tout son sens, c’est dans le troisième pilier de la réussite : les moyens mis à disposition du professionnel.
Des moyens puissants pour se concentrer sur la relation client
Ce métier s’articule autour de deux axes complémentaires : un axe tourné vers les propriétaires vendeurs, qu’il faut capter et accompagner, et un autre tourné vers les acquéreurs, qu’il faut écouter, qualifier et orienter. Dans les deux cas, la puissance d’un réseau national permet d’aller plus loin, plus vite.
Chez Capifrance, nous avons développé un écosystème d’outils digitaux et de services conçu pour accompagner nos conseillers à chaque étape du processus. Notre site d’estimation en ligne, par exemple, génère chaque mois entre 40 000 et 50 000 leads vendeurs, automatiquement adressés aux conseillers les plus proches.
Ces volumes et ces moyens technologiques sont hors de portée pour la plupart des agences traditionnelles, dont les budgets de communication et de référencement sont forcément plus limités. Là où un agent en agence dispose souvent d’un simple site vitrine, nos conseillers s’appuient sur des outils mutualisés puissants et sur un site national à fort trafic. C’est tout l’avantage du modèle collectif.
Nous avons également mis en place un outil d’estimation et de rapport de valeur de 25 pages, fondé sur les ventes réalisées, les biens en cours et ceux restés invendus. Ce rapport, clair et didactique, sert de véritable support de dialogue : il permet d’expliquer les prix du marché, d’objectiver les comparaisons et d’aider le propriétaire à fixer un prix de vente réaliste, en phase avec les attentes du marché.
Autre innovation : un outil d’analyse financière permet aussi d’estimer le profil des acquéreurs potentiels selon le prix du bien. Cela aide les propriétaires à comprendre ce que représente un achat à 500 000 €, 1 million ou 1,5 million d’euros en termes d’apport, de mensualité et de revenus nécessaires. Une manière concrète d’ajuster le prix aux réalités du terrain.
Une visibilité incomparable grâce à la mutualisation
La diffusion d’annonces est devenue un poste de dépense majeur pour les agences immobilières. Les portails sont de plus en plus chers et certains professionnels réduisent leur exposition.
Chez Capifrance, la mutualisation des moyens change la donne. Nos mandataires diffusent leurs biens sur tous les grands portails nationaux et régionaux : SeLoger, Leboncoin, Bien’ici, Ouest-France Immo, mais aussi les sites spécialisés comme Propriétés Le Figaro, Belles Demeures ou CessionPME.
Nous ne privilégions pas un portail plutôt qu’un autre : chacun a ses performances selon les régions et les typologies de biens. Cette stratégie multi-canal garantit à nos conseillers une visibilité optimale sur tous les segments du marché.
Cette exposition massive assure une meilleure visibilité, donc davantage de contacts qualifiés et de ventes concrétisées.
La technologie au service de la performance
La digitalisation de l’immobilier est une réalité. Estimation en ligne, CRM, visites virtuelles, communication ciblée, automatisation des relances… Tous ces outils coûtent cher à développer.
Chez Capifrance, nous disposons d’une équipe de 50 développeurs internes et collaborons avec plusieurs start-up de la Proptech pour créer des solutions sur mesure. Chaque conseiller bénéficie d’un site personnel optimisé pour le référencement et d’une application mobile qui lui permet de gérer toute son activité — envoi de documents, suivi de dossiers, rapprochements acquéreurs — directement depuis son smartphone.
Ces développements représentent des investissements considérables, impossibles à assumer pour une agence indépendante. Là encore, la puissance financière d’un réseau comme Capifrance fait la différence : elle permet d’innover en continu et de démocratiser des outils de pointe pour tous.
C’est cette infrastructure technologique qui fait la différence. Elle permet à nos conseillers de se concentrer sur leur cœur de métier : la relation humaine.
Formation et accompagnement : deux leviers essentiels
L’immobilier est un métier qui s’apprend et qui évolue sans cesse. C’est pourquoi la formation continue est un pilier de la réussite. Nos conseillers ont accès à plus de 40 modules de formation en ligne, du niveau débutant au niveau expert, qu’ils peuvent suivre librement selon leurs besoins.
Mais l’apprentissage ne se limite pas à la théorie. Chaque jour, nos équipes accompagnent les conseillers via la Direction de la Relation Conseiller, un service de 15 personnes disponible en permanence pour répondre à toutes les questions – juridiques, techniques, administratives ou logicielles.
Au-delà de la formation, l’esprit de réseau joue un rôle clé. Réunions régionales, conventions, masterclass… ces moments d’échanges créent du lien, rompent l’isolement et nourrissent une vraie dynamique collective. Chez Capifrance, l’indépendance ne signifie jamais la solitude.
Une rémunération équitable et motivante
Le modèle de rémunération est aussi un facteur déterminant. Dans une agence traditionnelle, un agent commercial touche en moyenne 40 à 50 % des honoraires. Chez Capifrance, la rémunération débute à 73 % et peut atteindre 100 % en fonction du chiffre d’affaires réalisé.
C’est un modèle gagnant-gagnant : plus le conseiller performe, plus il est justement rémunéré.
En somme, nos conseillers disposent à la fois de plus de moyens pour développer leur activité et d’une rémunération plus juste pour en récolter les fruits.
Cette reconnaissance du travail bien fait crée un cercle vertueux et attire des profils exigeants, souvent venus d’agences traditionnelles.
La force de la diversification
Dans un marché de plus en plus segmenté, la capacité à diversifier ses compétences devient un véritable atout stratégique. La transaction résidentielle reste le cœur du métier, mais la demande évolue : neuf, viager, immobilier d’entreprise ou commerces offrent autant de relais de croissance.
Au sein d’un réseau structuré, cette diversité permet de répondre à l’ensemble des besoins des clients tout en mutualisant les expertises. C’est une façon pragmatique de sécuriser son activité et d’ancrer sa réussite dans la durée.
Un conseiller Capifrance peut se spécialiser dans la transaction résidentielle, mais aussi développer le neuf, le viager, les fonds de commerce ou les murs commerciaux. Il peut orienter un client vers un collègue spécialiste d’un autre domaine et percevoir une rémunération en tant qu’apporteur d’affaires.
Cette approche transversale renforce la valeur ajoutée du conseiller, tout en consolidant son activité dans un marché parfois cyclique.
Ce qu’il faut retenir
La réussite dans l’immobilier repose sur trois piliers : l’envie, le travail et les moyens. Et sur ce dernier point, les réseaux de mandataires offrent aujourd’hui des outils, une visibilité, un accompagnement et une rémunération sans équivalent.
Chez Capifrance, nous sommes convaincus qu’un conseiller indépendant peut être à la fois libre et accompagné, autonome et entouré. Dans un marché en pleine mutation, cette combinaison entre indépendance et puissance collective n’est plus une alternative : c’est une évidence.