Immobilier : Paris, Nanterre, Créteil en tête du classement des villes étudiantes les plus chères

Rentrée immobilière 2023-2024. Selon un classement établi par l’UNEF, Paris demeure la ville universitaire la plus chère de France, suivie par Nanterre et Créteil.

Etudiante avec un drapeau français regardant les immeubles a Paris

© adobestock

A Paris, le loyer moyen d'un logement étudiant est de 881 euros.

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Paris reste la ville universitaire la plus chère de France devant d’autres villes d’Ile-de-France, Limoges fermant la marche, selon un classement établi par le syndicat étudiant Unef.

Pau, Le Mans, Limoges, les villes où le logement étudiant est le moins cher

D’après ce classement, qui recense le coût de la vie pour les étudiants dans les 47 plus grosses villes universitaires de France métropolitaine, les dix premières sont franciliennes, à l’exception de Nice: Paris reste à la première place comme l’an dernier et Nanterre à la 2e, suivis par Créteil (passée de la 4e à la 3e place). Nice est à la 8e place (7e l’an dernier).

Les villes les moins chères sont Besançon (40e place), Brest (41e), Mulhouse (42e), Saint-Etienne (43e), Poitiers (44e), Pau (45e), Le Mans (46e) et Limoges (47e, contre 46e l’an dernier).

Entre les deux, Lyon est 11e, Bordeaux 12e, Aix-en-Provence 13e, Marseille 14e ou Strasbourg 15e.

Augmentation du coût de la vie étudiante : +6,47%

Selon une enquête de l’Union nationale des étudiants de France publiée la semaine dernière, le coût de la vie étudiante augmente en moyenne de 6,47% pour l’année 2023-2024, notamment en raison de l’inflation.

Par ville, les plus fortes hausses du coût de la vie se situent à Guyancourt (+8,86%), au Havre (+7,31%), à Chambéry (+6,85%), Nîmes (+6,72%) et Saint-Etienne (+6,60%), détaille l’Unef, et aucune ville ne voit son coût de la vie baisser cette année.

Le loyer moyen d’un étudiant à Paris ? 881 euros

Le logement, premier poste de dépenses, pèse de plus en plus dans le budget étudiant, indique le syndicat. Les loyers augmentent en moyenne de 1,89%, soit 0,5 point de plus que l’an dernier. La plus forte hausse est à Guyancourt (+9,63%), la plus forte baisse à Orsay (-4,38%). C’est à Paris qu’ils sont les plus élevés (881 euros en moyenne), et au Mans les moins élevés (371 euros).

Les transports en commun connaissent aussi de fortes hausses, souligne l’Unef: l’Île-de-France et une dizaine d’autres villes (Lille, Clermont-Ferrand, Nancy, Angers, Nantes, Metz, Amiens, Orléans, Nice, Grenoble, Toulouse, Limoges) ont augmenté leurs tarifs d’abonnements cette année, contre seulement trois villes l’an dernier. Ils varient entre 373 euros par an en Ile-de-France et 44 euros à Montpellier.

Pour établir son classement, l’Unef prend en compte quatre facteurs sur les années universitaires 2022/23 et 2023/24 : un socle fixe commun à tous les étudiants (frais d’inscription, de restauration, électricité, téléphone…), les loyers moyens des logements étudiants privés et le coût annuel des transports en commun.

Par MySweetImmo