Immobilier : Voici le best of des interviews de l’été sur MySweetImmo
De l’accès au crédit des seniors à la reprise du marché, en passant par le luxe et le recrutement, découvrez le best of de l’été avec 5 épisodes de Mon Podcast Immo à écouter en replay.

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Tout l’été, des professionnels de l’immobilier se sont succédé au micro d’Ariane Artinian dans Mon Podcast Immo. Ils ont livré leurs constats, leurs conseils et leurs convictions sur le crédit, le marché, le recrutement ou encore le luxe. Voici 5 enseignements pratiques pour comprendre où en est l’immobilier à la rentrée.
1. Oui, on peut encore emprunter en étant senior
On pense souvent que passé 60 ans, les banques ferment leurs portes. Faux. Hugo Baillet, du cabinet Bourgardier, rappelle qu’avec le bon montage financier et une assurance adaptée, il est possible d’obtenir un prêt immobilier jusqu’à 85 ans.
La leçon : Les seniors peuvent encore financer un projet (résidence principale, secondaire ou investissement). À l’heure où les taux se stabilisent, ce public représente une part non négligeable de la demande.
2. Dans le luxe, discrétion obligatoire
Quand il s’agit de vendre un hôtel particulier à Paris ou une villa sur la Côte d’Azur, le luxe obéit à ses propres codes. Et la première règle est simple : on ne s’affiche pas. Sophie Berg, directrice chez Daniel Féau, le rappelle : “La confidentialité est un impératif absolu.” Les acheteurs comme les vendeurs exigent de la discrétion, dans un univers où la rareté des biens et le poids des fortunes internationales imposent des standards élevés.
La leçon : Là où d’autres secteurs communiquent à coups de campagnes marketing, le luxe se cultive dans la discrétion, avec des visites sur-mesure, des listings confidentiels et un bouche-à-oreille savamment entretenu. Une leçon qui vaut aussi pour les professionnels : dans le haut de gamme, la confiance est la vraie monnaie d’échange.
3. Entreprendre ? Foncez, n’attendez pas
Dans son interview dans Mon Podcast Immo, Yann Darwin, fondateur de Greenbull, a livré un message simple : il ne faut pas attendre le “moment parfait” pour se lancer. Le marché peut être incertain, les perspectives floues, mais rester immobile est, selon lui, la pire des stratégies. “Il vaut mieux foncer, quitte à ajuster ensuite, que passer des mois à planifier sans rien faire”, insiste-t-il. Son credo : tester, corriger, avancer.
La leçon : Dans l’immobilier comme dans l’entrepreneuriat, l’attentisme coûte cher. Agents, investisseurs ou créateurs d’entreprise : ceux qui osent et s’adaptent en cours de route ont une longueur d’avance.
4. Vous recrutez ? Privilégiez la personnalité !
Trouver les bons profils est un défi pour toutes les agences. Dans une interview exclusive pour MySweetImmo, Alice Thomazo, directrice du recrutement chez Junot, renverse la perspective : “Nous ne cherchons pas un CV, mais une personnalité engagée.” À l’heure où le métier se transforme, les diplômes ou l’expérience ne suffisent plus.
La leçon : Curiosité, adaptabilité et motivation pèsent désormais plus lourd que le parcours académique ou l’expérience brute. Dans un marché en transformation, miser sur ces qualités humaines devient stratégique. Les agences immobilières qui sauront attirer et fidéliser des profils passionnés et impliqués prendront une longueur d’avance.
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5. Le pire est derrière nous
Au micro d’Ariane Artinian, Julien Haussy, fondateur d’Espaces Atypiques, a livré un constat qui rassure : après des mois compliqués, le marché montre de vrais signes de redémarrage. Son réseau a observé +22 % de ventes, preuve que la demande revient et que les acheteurs osent à nouveau se positionner. « Le pire est derrière nous, le marché repart”, affirme-t-il. Mais les marges de négociation sont encore élevées, et certains segments comme le neuf ou les grandes surfaces familiales en périphérie continuent de souffrir.
La leçon : Le marché redémarre, mais de manière inégale selon les territoires et les typologies de biens. Professionnels et propriétaires doivent rester vigilants pour ne pas décourager les acheteurs.