Retard de paiement : Voici les taux d’intérêt légal applicables au second semestre 2025
Chaque semestre, l’État met à jour le taux d’intérêt légal. Fixés par arrêté, les chiffres applicables depuis juillet 2025 s’appliquent en cas de retard de paiement.

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Chaque semestre, l’État met à jour un indicateur méconnu mais essentiel : le taux de l’intérêt légal. Derrière ce terme un peu technique se cache un chiffre très concret : celui qui sert à calculer les pénalités financières en cas de retard de paiement. Crédit bancaire, divorce, surendettement, litige commercial… dès qu’une somme d’argent n’est pas réglée dans les délais, ce taux entre en jeu.
En bref
- 6,65 % si le créancier est un particulier (contre 7,21 % au 1er semestre)
- 2,76 % si le créancier est un professionnel (contre 3,71 %)
- Taux majoré après 2 mois : jusqu’à 11,65 %
Des taux en baisse depuis juillet
Bonne nouvelle pour les débiteurs : les taux applicables au second semestre 2025, publiés au Journal officiel du 24 juin, sont en recul par rapport au début de l’année.
- Lorsqu’un particulier est créancier, le taux passe de 7,21 % à 6,65 %.
- Lorsqu’il s’agit d’un professionnel, le taux tombe de 3,71 % à 2,76 %.
En clair, celui qui tarde à payer devra toujours s’acquitter d’intérêts, mais la facture est un peu moins salée qu’au premier semestre.
Comment calculer vos intérêts de retard ?
La règle est simple : plus le montant dû et le retard sont importants, plus les intérêts grimpent.
La formule officielle est la suivante :
(somme due × nombre de jours de retard × taux d’intérêt légal) ÷ 365
Exemple : vous devez 10 000 € et vous avez 30 jours de retard. Avec un taux de 2,76 %, la pénalité atteint environ 22,70 €.
Attention toutefois : Si la dette n’est toujours pas réglée après deux mois, le taux se durcit fortement. On parle alors d’intérêt légal majoré :
- 7,76 % si le créancier est un professionnel,
- 11,65 % si le créancier est un particulier.
Dans quels cas ce taux s’applique-t-il ?
L’intérêt légal ne concerne pas uniquement les litiges commerciaux. Il intervient dans de nombreuses situations de la vie quotidienne :
- un crédit bancaire en retard,
- une procédure de surendettement,
- un jugement de divorce,
- ou encore l’exécution d’une décision de justice.
Ce qu’il faut retenir : Tout retard de paiement a un coût, et plus le délai s’allonge, plus la sanction est lourde.