Immobilier : « Même quand la France doute, la Provence inspire », Rudi Janssens
Rudi Janssens, fondateur du groupe Janssens Immobilier, dresse le bilan d’une année 2025 où l’immobilier haut de gamme en Provence et sur la Côte d’Azur est bien reparti. Les biens correctement évalués se vendent rapidement. Ce que recherche la clientèle ? Des logements jusqu’à 1,5 million d’euros et plus de 5 millions d’euros.
Nouveau
© Janssens Immobilier
Rudi Janssens, fondateur du groupe Janssens Immobilier
La Provence termine l’année avec un marché immobilier haut de gamme plus robuste qu’attendu. Post été, post rentrée, post incertitudes : la région se distingue à nouveau par sa résilience, sur les terres
comme sur le littoral.
De très bons résultats pour le groupe Janssens Immobilier
« L’actualité française est préoccupante elle développe un certain attentisme. Mais la Provence reste belle, solaire, et l’art de vivre y est incomparable. Investir dans la pierre ici, c’est non seulement un choix de vie, c’est une valeur refuge», déclare Rudi Janssens, fondateur du groupe Janssens Immobilier.
Présentant les chiffres consolidés jusqu’à fin octobre, il relève « une forte récupération des promesses en cours à la fin de l’été et au début de l’automne, surpassant 2023-2024 ». Le groupe se dirige vers « un niveau similaire à 2024, voire légèrement supérieur, et +10 % par rapport à 2019 ».
Le marché côtier surperforme
Autre réalité marquante : la bascule mer / terre. Cette année, « le marché côtier, en particulier Sainte- Maxime et Saint-Tropez, a surperformé », représentant 60 % du chiffre d’affaires du groupe, à l’inverse des années précédentes où la terre dominait traditionnellement.

Julie Janssens, responsable Sales & Marketing, confirme que les biens au bon prix trouvent toujours preneur : « Les biens correctement évalués se vendent rapidement. On l’a vu très clairement à Saint-Rémy ou dans le Luberon Sud : lorsqu’une propriété est bien présentée et bien positionnée en termes de prix, la demande est là. » Elle observe aussi un assainissement du marché : « La qualité des clients qualifiés a augmenté. Et côté digital, notre stratégie vidéo a boosté les prises de contact via les réseaux sociaux. »
Les jusqu’à 1,5 million d’euros et plus de 5 millions d’euros très prisés
Rudi Janssens décrit enfin une année rythmée en trois temps : « un très bon début, un ralentissement entre mai et juillet, puis une relance nette à partir de la fin de l’été ». Selon lui, « les segments jusqu’à 1,5 million d’euros et plus de 5 millions d’euros et plus sont les plus dynamiques ».
Le segment intermédiaire (1,5 à 4 millions d’euros) reste le plus difficile à débloquer : « moins de visites, et des prises décisions plus lentes ». Il précise : « La clientèle française reste très présente dans la gamme 1,5 million d’euros, tandis que la clientèle internationale reste bien présente avec un budget de 5 millions d’euros et plus. »
Cette tendance dépasse d’ailleurs les frontières régionales : « Tout le bassin méditerranéen profite de ce mode de vie slow life. En Italie, en Espagne, on observe la même résilience, la même envie d’investir dans des régions à forte qualité de vie », souligne-t-il.
La Provence se montre une nouvelle fois résiliente, désirable et solide dans la pierre. « Même quand la France doute, la Provence inspire», conclut Rudi Janssens.

