Immobilier : « Nous ne voyons aucun signe de reprise du marché dans l’immédiat », Boris Intini

Bien que la BCE ait annoncé une nouvelle baisse de ses taux directeurs, Boris Intini, directeur général de PraxiFinance, reste sceptique : Il n’y aura pas de reprise rapide du marché de l’immobilier, les acquéreurs restant encore trop attentistes.

Boris Intini, directeur general PraxiFinance

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Boris Intini, directeur général de PraxiFinance

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Suite à la baisse des taux directeurs annoncée par la Banque Centrale Européenne le jeudi 12 septembre, le marché de l’immobilier attend une répercussion rapide avec une baisse des taux des crédits immobiliers dans les prochains jours. 

Pourtant, cette légère inflexion ne permettra toujours pas de redonner du dynamisme au marché de l’immobilier. Nombre d’acquéreurs restent fortement attentistes. Malgré la baisse des prix engagés dans de nombreuses villes, ils espèrent pouvoir encore économiser sur leur prochaine acquisition. 

Au 2e trimestre, le nombre de ventes immobilières accuse une baisse de 18% par rapport à 2023, et de 38% par rapport à 2022.  Face à cette situation de blocage, il est évident que le marché immobilier traverse toujours une période d’incertitude, malgré les efforts des institutions financières pour relancer la machine.

Les agents immobiliers sont le terrain pessimistes

« La réalité constatée par les agents immobiliers n’est pas la même que les discours entendus sur les plateaux TV et dans la presse, notamment dans le haut de gamme et le luxe, précise Boris Intini. Nous avons échangé avec des centaines d’agents immobiliers, très pessimistes, qui nous ont rapporté qu’au-dessus de 500 000€, rien ne se vend dans les Hauts-de-Seine, que le segment du luxe sur la Côte-d’Azur est également atone. A quelques rares exceptions, la côte atlantique subit de fortes baisses de prix pour espérer trouver un acquéreur et les maisons avec jardin, si convoitées après le Covid, sont aujourd’hui boudées. »

Du côté des propriétaires, nombreux font part de la durée de commercialisation de leur bien qui s’allonge, de baisse de prix de 20 à 30%. 

La vente avec complément de prix : une solution pour les propriétaires …

Dans ce contexte, le groupe PraxiFinance, spécialiste de de la monétisation du patrimoine immobilier, rappelle que des solutions alternatives existent comme la vente avec complément de prix qui s’impose comme un levier innovant pour faciliter les transactions.

« Si la reprise du marché immobilier tarde à se manifester, il est important d’être réactif et d’innover en matière de solutions financières. C’est pour cette raison que la vente avec complément de prix s’impose comme une solution intéressante pour les propriétaires ayant un besoin de vendre vite et ne souhaitant, pour autant, pas avoir à brader leur bien. Il faut arrêter de crier sur les toits que le marché repart, c’est complètement faux», explique Boris Intini.  

Le groupe PraxiFinance a développé en France ce dispositif financier très prisé dans les pays anglo-saxons. Cette solution permet à un propriétaire vendeur, qui n’arrive pas à vendre son bien, d’encaisser immédiatement 60% de la valeur de son bien et de disposer d’un délai de 12, 18 voire 24 mois pour trouver un acquéreur définitif et ainsi percevoir le complément du prix (les 40% restants). 

… et les agents immobiliers

« Lorsque nous avons initié une large communication autour de la vente avec complément de prix, nous nous adressions principalement aux propriétaires pressés de vendre, accusant des besoins urgents de trésorerie. Nous avons été dépassés par le nombre d’appels de la part d’agents immobiliers, qui voient en ce dispositif, un moyen de percevoir rapidement des honoraires, afin de faire vivre leur agence, en attendant la reprise du marché immobilier. »

Par MySweetImmo