« La visibilité médiatique de Stéphane Plaza est devenue une faiblesse pour ses franchisés », Sarah Laassir

Sarah Laassir, avocate spécialisée en immobilier et en contrat de frahcise revient sur l’impact des accusations visant Stéphane Plaza sule réseau d’agences immobilières éponyme.

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Sarah Laassir est l’invitée de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, l’avocate spécialisée en immobilier et contrats de franchise analyse les conséquences des accusations de violence visant Stéphane Plaza sur le réseau d’agences immobilières éponyme.

La visibilité médiatique de Stéphane Plaza n’est plus un atout

Créé en 2015, le réseau Stéphane Plaza Immobilier s’est imposé comme une référence dans le secteur grâce à la notoriété de son fondateur. Mais aujourd’hui, cette visibilité, autrefois un atout, s’est transformée en faiblesse. « Les franchisés subissent une crise d’image en raison de l’association directe entre leur activité et les accusations visant Stéphane Plaza. », explique Sarah Laassir.

Sur le terrain, les conséquences sont concrètes : agences taguées avec des messages accusateurs, mandats annulés par des vendeurs, et même des négociateurs immobiliers qui quittent le réseau.

«Certains franchisés me rapportent une perte d’activité et des difficultés à convaincre des clients, car l’enseigne Stéphane Plaza est directement impactée par cette crise médiatique», reprend l’avocate.

Quitter le réseau, une solution compliquée

Face à ces difficultés, de nombreux franchisés envisagent de se désolidariser de l’enseigne.« Certains me contactent pour savoir dans quelles conditions ils pourraient retirer cette enseigne et s’adosser à un autre réseau », confie Sarah Laassir. Cependant, cette option n’est pas simple : les contrats de franchise imposent souvent des clauses restrictives, comme des obligations de non-concurrence ou des conditions de sortie spécifiques

Et si une action collective pouvait être envisagée ? L’avocate est catégorique : « En droit français, l’action de groupe est réservée aux consommateurs. Les franchisés, en tant que commerçants indépendants, ne peuvent pas y recourir. » La solution réside donc dans des démarches individuelles, adaptées à chaque contrat et situation.

Pour les franchisés Stéphane Plaza, le mal est fait

Alors que le verdict judiciaire sur l’affaire Stéphane Plaza est attendu pour mi-février, l’impact sur l’image du réseau semble déjà acté. « Pour certains franchisés, le mal est fait. Aujourd’hui, ils doivent affronter une crise médiatique sans précédent, et beaucoup ne peuvent se permettre d’attendre l’issue judiciaire, » déplore Sarah Laassir.

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Par MySweetImmo avec AFP